Le district de
Banda est situé au Sud -Ouest du Congo/Brazzaville, dans le département du
Niari. Il fait frontière avec la république Gabonaise par la localité de
Moulengui- Binza. Il est encadre par le Kouilou, le district de kibangou et de
Nyanga. Il est peuple dans la majeure partie par l'ethnie Lumbu dont les caractéristiques
linguistiques et culturelles s'apparentent au Punu, Vili, et Buissi.
La population Lumbu est issue d'une longue vague d'immigration don les traits
majeurs sont à situer dans les grandes époques ayant caractérisé les mouvements
des populations africaines. Selon toute vraisemblance, les Lumbu du
district de Banda seraient venus du Gabon et précisément de la région de Setté
Cama, après une vague migratoire en provenance de la région du Nigeria. La
plus grande population de l’ethnie Lumbu se trouve au Gabon voisin.
Le district de Banda
qui compte près de 8.000 habitants sur une superficie de 2000Km². Il faut
dénombrer 15 écoles primaires, 02 collèges d’enseignement général, 02 centres
de Santé intégrés01 commissariats de polices, 01 brigade de Gendarmerie, 01
secteur agricole, 01 tribunal d’instance, 01 circonscription sociale, 01 police
de l’air et de frontière ; on compte également dans le district 24 villages, 07
hameaux et 172Km de réseau routier. Cf. www.time-for-africa.org/wp-content/uploads/2017/11/Mémoire_N7_Suite_IDR.pdf
Le district de Banda est situé à environ 200m d'altitudes et côtoie le
prolongement du massif du Mayombe qui constitue une frontière naturelle avec la
région du Kouilou.
En entrant sur
l'axe Kayes-Banda, avec la traversée de la Mougoma, rivière qui sert de
frontière naturelle avec le district de Kibangou, le relief se traduit par
une suite de petites collines que certains spécialistes appelleront
"all slopes topography", relief en demi-orange ou mamelon. Cette
structure topographique se matérialise à mesure que l'on rapproche du
village Ngoudou, se poursuit jusqu'au village Bahama. Ce relief qui
s'apparente à une pénéplaine s'estompe avec la traversée de la rivière Bahama.
De là se dresse une
masse montagneuse relativement impressionnante recouverte de forêt dense que
tout observateur va constater à mesure que l'on s'approche du village Ngouanga.
En partant de
Ngouanga, le système montagneux se matérialise par des pentes très accentuées
et s’adoucissent à l’approche de l’ancien village Bakala situé à quelques kilomètres
de Nioumvou. De Nioumvou a Ngondzo, Nka Ibinda, le relief s’adoucie quelque
peu. Ce système s’apparente grossièrement
avec le relief peu accidenté qui s'étend du carrefour Kayes jusqu'au village
Bahama.
En partant de
Ngondzo – Nka Ibinda d’une part et de Dilalou vers la rivière Voungou (frontière
du Gabon) d’autre part, le relief se caractérise une fois de plus par des
pentes accentuées que l’on constate après la traversée de la rivière Koupi.
Ce système s'essouffle
à quelques encablures des villages Mbota, Mbitsialoulou, Loufouma, ... sur le
versant opposé. Ces regroupements humains sont battis sur un sol très fertile
qui colonise une pleine splendide truffée d'hyparhenia qui s’étend à perte
de vue.
Cette étendue
relativement plane forme une espèce de couloir naturel qui s'étend de
Bivéla jusqu'au poste frontalier de Mbiribi. Cet espace naturelle est très
propice à la pratique des activités agropastorales. C’est peut être cette
vision entrepreneuriale qui avait suscité les autorités Gabonaises de l’autre côté
de la frontière à développer une activité agropastorale gérée par la société
Gabonaise Agro Gabon.
La localité de
Banda bénéficie d'un climat tropical et humide. La végétation quant à elle
est faite de savanes arborées, de forets galeries, de foret secondaires et
primaires. On trouve dans ces formations les essences
caractéristiques des terrains humides qui peuvent avoir leur pied dans l’eau pendant une
partie de l’année. c'est le cas des espèces comme :
raphiales, herbacées, rotins. On peut rencontrer en limite des sols ferralitiques
des essences de sol ferme : Terminalia
superba (Limba), Piptadéniastrum
africanum (Dabéma), exceptionnellement Entandrophragma
cylindricum (Sapelli). Le réseau hydrographique est peu dense. Il est fait de petites
rivières et de nombreux ruisseaux saisonniers. Parmi lesquels : Poulou,
Idiha, Nguetsi, Mougoma, Loufouma, Mouba, Loubetsi, Doukoubou et bien d'autres.
Principale production
agricole du District de Banda
|
Par ailleurs,
nombreux sont ceux qui se donnent à la culture des arbres fruitiers comme les
"SAFOUTIERS", manguiers, avocatiers, orangers mandariniers...
En outre, nombreux
sont les riverains qui ont associe des espèces comme les ananas. Deux villages
figurent parmi les grands fournisseurs d’ananas : Ngangou et Nioumvou dont
deux promoteurs se sont vue attribue les prix pour reconnaitre leurs
initiatives et leurs productivités : les Feux Etienne et Mayol furent les
heureux lauréats.
La
culture Lumbu, autrefois riche, s'émousse au fil des années. Elle devient presqu'inexistante
a l'heure actuelle par manque de stratégie de conservation de relai
entre la vieille génération et la jeunesse. Celle-ci est en manque d'activité
et s'expose à l'exode rural.
Il est important de
noter que depuis le retour de la paix, les autorités ont attribuée quelques
permis d’exploitation forestière aux compagnies asiatiques. TAMAN INDUSTRIES
LIMITED est devenue depuis près de 10 ans la principale société qui exploite le
bois dans le district de Banda. Elle entretient de façon périodique les vois
d’accès au district et elle est également la principale pourvoyeuse d’emploi
pour les populations locales.
La diaspora lumbu de par le monde devait lire ces écrits pour comprendre la grosse bétise qu'elle fait en tournant le dos à MBanda. En ce moment ce sont les congolais de la RDC et ceux des autres localités qui cultivent la terre là bas. Dans quelques années ces néo-lumbu deviendront des propriétaires terriens, il faudra pas venir leur chercher des noises.
RépondreSupprimervous avez raison. La population Lumbu ne se soucie pas de son terroir. Presentement le district de Banda est devenue l'ombre de lui meme. C'est tres malheureux. Les autres evoluent, les populations de Banda reculent a grand pas
SupprimerLa diaspora lumbu de par le monde devait lire ces écrits pour comprendre la grosse bétise qu'elle fait en tournant le dos à MBanda. En ce moment ce sont les congolais de la RDC et ceux des autres localités qui cultivent la terre là bas. Dans quelques années ces néo-lumbu deviendront des propriétaires terriens, il faudra pas venir leur chercher des noises.
RépondreSupprimerLa diaspora lumbu de par le monde devait lire ces écrits pour comprendre la grosse bétise qu'elle fait en tournant le dos à MBanda. En ce moment ce sont les congolais de la RDC et ceux des autres localités qui cultivent la terre là bas. Dans quelques années ces néo-lumbu deviendront des propriétaires terriens, il faudra pas venir leur chercher des noises.
RépondreSupprimer